Les fortes
mobilisations des 20 janvier et 5 février démontrent la capacité
des salariés du public et du privé à organiser la riposte
face à la politique antisociale du gouvernement.
En convergence avec ces mouvements, lycéens et chercheurs contestent avec force la politique de casse de l'Education nationale, alors que dans de nombreuses entreprises, des luttes victorieuses s'organisent sur la question des salaires (H&M, Total,...)
Dans le même temps, la montée du NON à la Constitution européenne, renforcée par la prise de position de la CGT, marque une volonté croissante de réorienter la construction européenne en la sortant de la logique du libéralisme à outrance.
Face à la remobilisation des salariés, Raffarin affiche une intransigeance de façade qu'il ne faut pas surestimer.
La montée
des luttes, la forte participation du secteur privé aux manifestations
du 5 février, l'unité syndicale sont des signaux plus qu'inquiétants
pour le gouvernement.
Ce dernier pensait avoir durablement anesthésié le mouvement social
suite au mouvement des retraites en 2003 : il se trompait !
La pseudo sérénité de Raffarin ne résistera pas à de nouvelles mobilisations. L'ensemble des organisations syndicales a souligné le succès du 5 février et place en perspective un nouveau temps fort.
Nous pouvons faire plier le gouvernement. A chacun(e) de prendre sa place dans la mobilisation.